lundi 30 mars 2015

Mort pour la Françafrique - Dulas / Ladous / Leclaire

Un grand merci à Robert Dulas pour ce beau cadeau 


Mort pour la Françafrique : un espion au coeur des réseaux islamistes

 

Le seul mort français de la guerre en Libye : Pierre Marziali. Le 11 mai 2011, lors d’un banal contrôle d’identité, ce patron d’une société militaire privée, Secopex, est abattu à Benghazi par un milicien anti-Kadhafi au visage cagoulé. A-t-il été victime d’une bavure ? Selon Robert Dulas, associé et meilleur ami de la victime, Pierre Marziali a été froidement exécuté.
Mais pourquoi et par qui ?
Au nom de la raison d’État ?

Dans « Mort pour la Françafrique », Bob Dulas avoue pour la première fois que Secopex servait de paravent à un vaste réseau d’espionnage des groupes islamistes radicaux. Alors Pierre Marziali et lui, escortés par les Touaregs au nord du Mali, accueillis en VIP à Tripoli, snobés par les services spéciaux français mais reçus à l’Élysée, seraient-ils allés trop loin ?

Complété par une contre-enquête rigoureuse à base de documents exclusifs et de témoignages inédits, le récit de Robert Dulas est digne d’un thriller de John Le Carré : sauf qu’ici, tout est vrai !

(Sources : Editions Stock)

Les gribouillis de Grybouille :

Un soir, une rencontre lors d’une séance de dédicace improvisée. Les éditions Stock ne sont pas pour l’instant partenaire du blog mais le livre mérite toute notre attention.

Mesdames et Messieurs les lecteurs du « Léa Touch Book », je vous présente Robert Dulas.

Pour passer la portière il faut les avoir bien accrochées, les initiés comprendrons, notre écrivain les a indéniablement.
A ses cotés l’énergie est présente, on se sent happé.
Disponible, il se plie aux questions de son auditoire… Son livre, c’est un cri dans la nuit pour que le silence ne retombe pas !
L’héritage est lourd, les années ont marqué le visage du baroudeur, autant de rides qui viennent habillées les aventures traversées par ce personnage.
A tort ou à raison cela m’a fait penser aux ainés qui sont partis à l’aventure à la fin des guerres de décolonisation dans cette Afrique en perpétuelle recherche d’équilibre.
Grybouille se devait de relever le défit, chroniquer un livre qui pourrait être un roman mais qui n’en est pas un, c’est la vérité de Robert Dulas.
Mais comment ne pas desservir les écrits de l’auteur, votre serviteur n’est pas un spécialiste du renseignement, pas plus un politico-géo-théoricien donc j’ai eu une idée !
Enfin, une…
Le p’tit duc vous a concocté une synthèse d’un panel de publications et d’interviews réalisées par des journalistes crédibles qui ont rencontrés Robert Dulas lors de la sortie du livre « Mort pour la Françafrique ».

Grybouille sera votre secrétaire et dans secrétaire il y a secret et se taire…
Ah, oui, souvenez-vous, en 2007 une petite phrase « L’Afrique de papa, c’est fini » aussitôt reprise par d’autres têtes pensantes. Et bien force est de constater que …
« Suivez-moi c’est par là que çà se passe ! »



·        SCIENCES PO / Librairie

Qui a tué Pierre Marziali ?
Le 11 mai 2011, Pierre Marziali est exécuté par un milicien anti-Kadhafi à Benghazi, en Libye. Pour les nouvelles autorités libyennes comme pour le ministère français des Affaires étrangères, ce patron d'une société militaire privée de Carcassonne, la SECOPEX, a été victime d'une bavure lors d'un contrôle d'identité. Robert Dulas, associé et meilleur ami de la victime, réfute cette version, et affirme que Pierre Marziali est tombé dans un véritable traquenard et qu'il a été froidement exécuté.
Mais pourquoi et par qui ?

Dans Mort pour la Françafrique, Robert Dulas multiplie les révélations sur cette entité politico-géographico-économique que l'on croyait pourtant disparue : la Françafrique. Non plus celle de De Gaulle, Mitterrand ou Chirac, quand des dictateurs-amis remplissaient les caisses noires des partis politiques français, mais celle de Sarkozy et Hollande, avec ses révolutions arabes qui dégénèrent, son islamisme radical en pleine expansion, et ses interventions militaires françaises dont le but est aussi (surtout ?) de garder le contrôle d'un sous-sol qui regorge de pétrole, de gaz et d'uranium.
Personnage sulfureux, ancien conseiller de dirigeants ivoirien, nigérien ou centrafricain, « Bob » Dulas avoue pour la première fois que la SECOPEX servait de paravent à un vaste réseau d'espionnage des groupes islamistes radicaux au profit d'un pays étranger. Du Mali à la Libye en passant par le Niger, Pierre Marziali et Robert Dulas ont arpenté ce territoire au cœur désormais de tous les enjeux, escortés par les Touaregs au nord Mali, reçus en VIP à Tripoli ; ils suivaient les évolutions des trafiquants d'armes ou des preneurs d'otages. Snobés par les services spéciaux français, mais aussi par l'Élysée où ils se sont rendus moins d'un mois avant le drame, les deux Français rendaient compte à un service secret étranger qui leur confiait des missions de plus en plus risquées. Jusqu'à provoquer l'exécution de Marziali?

·        LIBÉRATION

Français tué en Libye : "Pierre était là pour signer des contrats" Thomas Hofnung
Au lendemain de la mort d'un français, tué à Benghazi dans des circonstances encore troubles, le vice-président de la société de sécurité Secopex, joint par Libération évoque ses activités en Libye.

 

Présent en Afrique depuis de nombreuses années, ex-conseiller de plusieurs dirigeants africains, Robert Dulas est sous le choc. Actuellement en France, le vice-président de la société de sécurité Secopex a appris, hier, la mort de son associé, Pierre Marziali, à Benghazi dans des circonstances encore troubles.

·        POLITIQUE ACTU

« Robert Dulas l’espion qui a eu chaud » par Hervé BERTHO (Ouest France) du 16 novembre 2014

Les espions ont aussi des amis. Pierre Marziali a pris une balle parce qu’il en savait trop... Son ami  Bob Dulas réhabilite sa mémoire et se protège lui-même en sortant de l’ombre.

Rencontre
« Je ne sens pas le souffre, je suis  un mec bien... » Bob Dulas, 66 ans,  est un petit bonhomme qui passerait presque inaperçu... Cela fait pourtant une quarantaine d’années que  ce monsieur « bons offices » manœuvre dans les ombres de l’Afrique qui parle français.
Son ami, associé et fils spirituel, Pierre Marziali a été le seul mort français de la guerre en Libye. Il a pris une balle dans le ventre à Benghazi le 11 mai 2011, lors d’un « banal » contrôle d’identité. Il dirigeait la Secopex, une société militaire privée, petite boîte française parmi les deux cents sociétés de ce genre qui prospèrent dans le monde. Marziali travaillait aussi pour les Américains dans ce monde du double jeu et du billard à trois bandes. Celui qui a tiré sur Marziali, un milicien anti-Kadhafi, était cagoulé. Robert Dulas ne croit pas à la  bavure mais à une exécution. Au nom de la raison d’État...

La Françafrique souterraine.


·        RFI- Les voix du Monde
Par Christophe Boisbouvier
 Certains le qualifient de barbouze. Lui préfère se définir comme un diplomate de l'ombre... Aujourd'hui, à 66 ans, Robert Dulas se projette en pleine lumière et publie aux éditions Stock Mort pour la Françafrique, un livre d'hommage à son associé Pierre Marziali, le seul mort français de la révolution libyenne de 2011. Qui a donné l'ordre de tuer Pierre Marziali ? Robert Dulas répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : En mai 2011, vous êtes associé à un ancien soldat parachutiste français, Pierre Marziali, à la tête d’une société militaire privée, la Secopex, on est en pleine guerre de Libye, Pierre Marziali se rend à Benghazi, en zone rebelle et là, sur le chemin entre un restaurant et sa villa de location, il est abattu par un milicien anti-kadhafi au visage cagoulé. Qu’est-ce qui vous fait penser que ce n’était pas une bavure ?
Robert Dulas : Plusieurs choses, la première, le fait qu’il y avait cinq personnes, quatre collaborateurs Secopex, et qu’un seul ait été tué. Ensuite, le fait que depuis plusieurs semaines, les collaborateurs Secopex étaient sur place et se promenaient avec des chemises Secopex, donc sans armes et bien visibles, ils n’étaient pas cachés, ils avaient rencontré les responsables du CNT (le pouvoir rebelle) et en particulier, cette milice du 17 février qui était la plus virulente.
A l’époque de son assassinat, Pierre Marziali était en contrat avec une société militaire privée américaine. Est-il allé à Benghazi pour enquêter sur l’éventuelle infiltration des troupes rebelles par les islamistes ?
Oui bien sûr. Pierre cloisonnait, donc j’avais la base des informations mais pas le détail, mais le client américain était un peu affolé par la note que l’on avait laissé et qui faisait ressortir que 40% des membres du CNT étaient des intégristes, ce qui aujourd’hui est prouvé.
Un mois avant sa mort, Pierre Marziali était allé à l’Elysée avec vous, pour y remettre un rapport sur le risque du noyautage du mouvement rebelle de Benghazi par les islamistes. Est-ce qu’il peut y avoir un rapport entre les deux évènements ?
Dans la note que l’on a remis à l’Elysée, on expliquait en clair que le CNT était composé à 40% d’intégristes, à 40% d’anciens de Kadhafi qui étaient parmi les plus mauvais et 20% de démocrates qu’on mettait dans la rue et dont on agitait les ficelles, ça c’était le premier point. Le deuxième point, on expliquait comment les armes chimiques en particulier étaient vendues et partaient en direction du Hezbollah. Donc on tirait la sonnette d’alarme, on avait l’impression que nos dirigeants n’avaient pas eu la bonne information….
….Et alors si, dans votre hypothèse, les rebelles prennent connaissance de ce rapport, que font-ils ?
Il y a une volonté de nous sortir du circuit.
Et éventuellement d’éliminer Pierre Marziali ?
C‘est ce qui s’est passé malheureusement…. Lire la suite sur le site.

·        LE MONDE- Jeune Afrique
Robert, dit Bob, Dulas devrait être mort ou bien riche à millions. Ou bien alors enterré avec ses millions. En attendant, il porte des jeans et des baskets un brin pourris, a l’air aussi fatigué qu’un élastique détendu et fume une énième cigarette dans un bureau en rez-de-chaussée un peu vide, un peu bizarre, qui donne sur le boulevard Haussmann, au cœur de Paris. « J’aide un copain qui veut exploiter une mine au Mali. » Le regard en biais signifie qu’il n’en dira pas plus. Le Mali, c’est chez lui, comme partout où il y a des Touareg et des Africains qui parlent français.
En réalité, Bob Dulas est une sorte de prototype qui évolue dans la zone grise de la barbouzerie et du renseignement international. A mi-chemin, sur l’itinéraire bis, entre l’affreux Bob Denard et le sémillant porteur de valises de la « Françafrique », Robert Bourgi. Que de Robert et de mystères ! D’ailleurs, il n’est pas simple de définir Bob Dulas, petit homme jovial de 66 ans, dont quarante de pérégrinations africaines. Pour les services secrets français, il est, au mieux, un emmerdeur, au pire, un mercenaire. Bob dit : « Non, non, non. Je me fiche de l’argent. Je l’ai toujours brûlé. L’armement, je n’y comprends rien, mais j’ai tout connu : la prospérité, le pouvoir, deux divorces, deux cancers et deux coups d’Etat. » Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE, entretient le brouillard ambiant : « C’est un aventurier. Au XVIIIe siècle, il aurait été corsaire ou aurait découvert un nouveau continent. Dulas est une sorte d’intermédiaire.... Lire la suite sur le site.
 
·        GÉOSTRATÉGIE / Le portail des défis Continentaux 


L'Affaire Secopex - Le prix à payer pour jouer dans la cour des grands ?
Extrait de l'interview du Vendredi 13 mai 2011

Q _ Selon les sources entre un et deux ressortissants français auraient trouvé la mort en Libye, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Jacques Borde – Officiellement, dixit le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, par voix de communiqué, « Au cours d’un contrôle de police à Benghazi la nuit dernière, cinq ressortissants français ont été interpellés. L’un d’entre eux a été blessé par balle et est décédé dans la nuit à l’hôpital de Benghazi ». La victime a été identifiée, il s’agit de Pierre Marziali, 47 ans, ancien sous-officier au 3e RPIMa de Carcassonne et patron de la Secopex. Selon plusieurs sources concordantes, les activités de la Secopex ont, à de nombreuses reprises, « suscité l’intérêt » (sic) des Services de renseignement français, en clair de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la Direction de la protection de la sécurité de la Défense (DPSD)…..Lire la suite sur le site.

 

·        L’INDEPENDANT
Dans son édition du vendredi 31 octobre, L'Indépendant consacre un dossier complet à la mort en Libye de Pierre Marziali au printemps 2011. Cet ancien para du "3" de Carcassonne dirigeait une société de sécurité, la Secopex, lorsqu'il a été tué à la sortie d'un restaurant de Benghazi. Il avait 47 ans.
En août 2011, la veuve et le fils de Pierre Marziali avaient déposé plainte contre X pour meurtre. Une information judiciaire avait été ouverte le mois suivant. Les collègues de Pierre Marziali ont été entendus par les gendarmes, « mais les responsables de la DGSE, de la DRM ou de la DCRI n’ont pas été convoqués », déplore Robert Dulas, codirigeant de la Secopex, qui vient de publier un livre explosif: "Mort pour la Françafrique". Si l'enquête est au point mort c'est aussi parce que les chefs de la Katiba qui ont revendiqué l’exécution, n'ont pas été inquiétés. La juge du tribunal de Narbonne a en effet dû limiter son enquête au territoire français...
Dans son livre, Robert Dulas détaille la face cachée de l'affaire et bat en brèche la thèse officielle. Expliquant notamment que la Secopex servait de paravent à un vaste réseau d’espionnage des groupes islamistes radicaux. La société privée américaine Blackwater, bras armé de la Maison Blanche, était le premier client de Secopex « dans la sale guerre secrète menée contre le terrorisme islamique ». 
La France soutenait un mélange d’islamistes et de trafiquants…
Selon Robert Dulas, Pierre Marziali aurait été tué parce qu'il en savait trop. Quelques semaines avant sa mort, ce dernier avait en effet découvert que les insurgés libyens étaient noyautés par les islamistes et les trafiquants. Or, ceux-ci bénéficiaient du soutien de la France ! Le Carcassonnais jugeait alors l’information explosive. Le 14 avril 2011, moins d’un mois avant sa mort, il se rend à l’Élysée avec Robert Dulas pour faire part de sa découverte.
La personne qui les reçoit fait remonter leurs informations à Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. « Les dirigeants de Secopex avaient mal choisi leur jour pour s’inviter à l’Élysée, écrit Robert Dulas. À peine quelques heures plus tôt, Nicolas Sarkozy a reçu discrètement une délégation de neuf insurgés libyens. Y figurait entre autres Mustafa el-Sagezli, le numéro 2 de la katiba (brigade) qui revendiquera l’exécution de Pierre Marziali ! »
La France avait choisi son camp.

·        FRANCE 24 

Robert Dulas est une barbouze qui a passé 40 ans en Afrique comme expert du renseignement. France 24 a rencontré cet agent secret qui s'apprête à publier ses mémoires. Portrait d'un homme de l'ombre.
Robert Dulas n’aime pas trop le terme de barbouze qui lui colle à la peau. "Un barbouze est quelqu’un qui agit uniquement dans un intérêt financier, quelle que soit la cause, sans état d’âme, sans se poser de questions, moi je m’en pose", explique l’agent secret français à FRANCE 24.
"Rob", comme il se fait appeler, est un expert du renseignement qui a vadrouillé durant 40 années en Afrique. Aujourd’hui âgé de 65 ans, il s’apprête à livrer ses mémoires dans un ouvrage sur "la nouvelle Françafrique".
Robert Dulas connaissait le positionnement des otages d’Arlit.
De son discret passé, Robert Dulas ne veut retenir que les causes qui lui ont été chères comme celle des Touareg du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad du Nord-Mali.
En décembre 2012, juste avant l’intervention française au Mali, c’est lui qui organise la venue des indépendantistes touaregs à Paris. "J’ai réussi à les faire recevoir à l’Assemblée nationale, au Sénat, […] et au ministère de la Défense, raconte-il. Ils ont révélé au ministre de la Défense […] où se cachaient les membres d’Al-Qaïda. Ces points ont été explosés par les Français dans les semaines qui ont suivi". Amer, il regrette aujourd’hui le peu d’intérêt que l’État français réserve à ces Maliens.
Il raconte aussi qu’il aurait approché, en 2010, Ag Bakabo, l’homme soupçonné d’avoir tué les deux journalistes français de RFI, le 2 novembre dernier au Mali. D'après la fiche qu'il avait dressée de l'individu à l'époque, "il ne s'agissait pas d'un djihadiste mais d'un simple opportuniste". Et d'ajouter, "Al-Qaïda a revendiqué l'enlèvement mais l'organisation terroriste n'a pas téléguidé le rapt".
"L'État français a freiné la libération des otages d'Arlit"
Il prétend enfin avoir fourni tous les renseignements nécessaires à la libération des quatre otages français d’Arlit, en octobre dernier. Selon lui, la Secopex, société militaire privée pour laquelle il travaille, aurait pu les faire libérer rapidement et à moindre coup. Mais les services du renseignement français l’auraient systématiquement écarté du dossier. "On avait les positions géostratégiques des ravisseurs. Toutes les informations ont été transmises [à l’État français], elles n’ont jamais été suivies des faits. Pourquoi a-t-on freiné leur libération ? Est-ce qu’il y a derrière des intérêts financiers ?" Autant de questions que l’agent secret à la retraite ne cesse de se poser.

·        CANAL + / Spécial investigation
A voir pour la qualité du reportage du 08 décembre 2014.

·        MÉDIAPART
Le feu vert est passé à l’orange puis au rouge, sans qu’il s’en aperçoive. Pierre Marziali, ancien militaire français de 48 ans reconverti dans le privé, a été abattu le 11 mai 2011, en pleine rue à Benghazi, par des hommes cagoulés, alors qu’il revenait d’un restaurant où il avait dîné avec quatre collaborateurs de la société militaire privée Secopex.
Officiellement, Marziali est un espion tué « par accident » par une brigade rebelle pendant la guerre en Libye, à la suite d’un contrôle routier qui aurait dégénéré. C’est du moins la version officielle communiquée par le Conseil national de transition (CNT). Insatisfaite par cette version laconique et incohérente, la veuve de l’ancien militaire a déposé une plainte à l’origine de l’ouverture d’une information judiciaire en septembre 2011, à Narbonne.
« On nous a ordonné de nous coucher par terre, a expliqué lors de l’enquête Pierre Martinet, un ancien camarade de Marziali, présent à Benghazi le jour du drame. Pierre était à ma gauche. J’ai entendu un coup de feu. Et Pierre m'a dit "je suis touché". Il ne s’est pas débattu. Il n’a rien dit, et n’a rien fait avant le coup de feu. J’ai fermé les yeux. J’attendais mon tour. J’avais les mains attachées dans le dos. Ils ont pris Pierre à deux. Il me semble avoir vu son ventre éclaté, ouvert. »
Depuis ses débuts, l’instruction bute sur l’inefficience de l’entraide judiciaire entre la Libye et la France. L’enquêteur du comité judiciaire local, en Libye, a été dans l’impossibilité d’obtenir de l’armée l’identification du tireur et de ses complices. L’exécution a été commise par des hommes cagoulés restés non identifiés, bien qu’ils se rattachent à la Brigade du 17 février, fondée par Abdelhakim Belhadj, l’ancien leader du groupe islamique combattant (GIC). Lire la suite sur le site.

Retour de Grybouille :

Que dire de plus ?
L’écriture est parfaite pour ce type de témoignage.
L’enquête est sérieusement menée par l’équipe à l’écriture, de nombreux médias de toutes tendances ont trouvé l’histoire suffisamment crédible pour s’y atteler.
La raison d’Etat ? En lisant ce livre vous serez en plein dedans.

Chers lecteurs vous qui cherchez le dernier roman d’espionnage à grand tirage qui vous semblera refléter des passages « vrais » pour avoir un petit frisson, un conseil, lisez pour une fois un livre « vrai » qui semble être sorti d’un roman d’espionnage et ayez un « vrai » frisson !

@bientôt,
Grybouillement votre,








10 commentaires:

  1. Un récit qui me rend très curieux ! Je pense que c'est un sujet original et très intéressant, merci de la découverte Grybouille je vais m'y intéresser de près :-)

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  2. Ouah merci, grâce à cet article, j'ai appris beaucoup de choses!

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  3. Un très bel article, très intéressant mais un livre que je ne pense pas lire.

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  4. ce n'est pas trop le genre de chose que je lis mais c'est interessant.

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  5. et bien une chronique très argumentée bravo pour ce travail!!!!!je me le note......;)

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  6. Je ne suis pas certaine que ce soit une lecture pour moi (pour le moment en tout cas). Parfois je préfère me contenter d'être un bisounours! ;)
    Bonne journée!

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  7. Avec de "vrais" morceaux dedans ? J'adore !

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  8. Jolie chronique recherché et qui sort de l'ordinaire. ^_^ je pense que c'est ce que tu cherches et tu y réussis pleinement alors : bravo! :D

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  9. Merci pour cette découverte le sujet sort de l'ordinaire comme ta chronique d'ailleurs :)

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  10. Ça c'est de la chronique, ou je ne m'y connais pas !!! Un grand merci à notre secrétaire particulier, j'ai nommé "Le ptit Duc", qui s'est bien documenté pour nous servir la vérité sur un plateau ;)

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