lundi 6 novembre 2017

L'Année du Lion - Deon Meyer




















L'Année du Lion Deon Meyer

« J’ai écrit L’Année du Lion avec ferveur. C’est une histoire qui m’a obsédé pendant cinq ans. » Deon Meyer
« Chargé d’émotion et d’atmosphère. Il y a des accents du magnifique roman La Route, de Cormac McCarthy, mais L’Année du Lion est encore plus captivant. »The Times

Ils ont tué mon père.
Je les aurai.
Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l’a menée du chaos à l’ordre, de l’obscurité à la lumière, de la famine à l’abondance.
Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l’art de tuer.
Je détestais mon père et je le vénérais.
Ils l’ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l’ombre effacée d’un cercle d’irrigation.
Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai.
Ce qui suit est mon histoire.


Né en 1958 à Pearl, Afrique du Sud, Deon Meyer est l’auteur unanimement reconnu de dix best-sellers traduits dans une trentaine de pays. Avant de se lancer dans le polar, il a été journaliste, rédacteur publicitaire et stratège en positionnement Internet. Il vit à Stellenbosch, près du Cap.
Traduit de l’afrikaans et de l’anglais par Catherine Du Toit et Marie-Caroline Aubert.

Grybouille,

Combien d’auteurs sont capables de sortir de leur zone de confort ?
D’autant plus si le dit auteur, en l’occurrence Deon Meyer, est déjà connu et reconnu comme un maitre dans le monde du  thriller/Polar.
Une mise en danger pour notre plus grand plaisir ?
Vous le découvrirez en lisant les 625 pages du dernier roman de Deon Meyer.
Il décrit lui-même cette aventure : « J’ai écrit L’Année du Lion  avec ferveur. C’est une histoire qui m’a obsédé pendant cinq ans. »

Le P’tit Duc, en lisant « L’année du Lion », a découvert une autre facette de cet auteur d’Afrique-du-Sud qui m’a déjà fait découvrir son très beau pays où la fin de l’apartheid n’a pas tout résolu dans cette société qui a déjà beaucoup souffert.

L’histoire,

Un monde où une fièvre endémique a décimé 95% de la population, un bon départ, non ?

Des hommes rendus pour certains à leurs plus bas instincts, un Père et son Fils qui portent un projet, des survivants lancés sur les routes, un monde qui perd ses repères, la difficulté d’unir et de diriger, l’Amour, la Haine, les luttes de pouvoirs, les mensonges des adultes,  l’initiation des plus jeunes, la reconstruction.. .

Onze mois après les ravages de « La Fièvre », nous trouvons Willem Storm en compagnie de son fils Nico alors qu’ils ont survécu à cette catastrophe planétaire. 
Amélia, la maman, ne donne plus signe de vie.

Dans le camion qu’ils ont trouvé et où ils ont stocké des matières de première nécessité.  Willem a un projet, créer une communauté, donner un nouveau départ aux survivants.
Ce sera à Vanderkloof, village idéalement situé sur des hauteurs à proximité d’un barrage hydroélectrique.
Pour cela, il imprime une brochure pour ceux qui voudraient le rejoindre « Si vous voulez faire partie de cette nouvelle société ouverte, ordonnée, démocratique et libre, venez à Vanderkloof… »
Les bonnes volontés feront le reste.

Au rythme des arrivées, le village va reprendre vie avec plus ou moins de bonheur.. .
Le lien extérieur ? C’est le temps des colporteurs.

Un récit palpitant, étonnant, surprenant, captivant.. .

Le style,

Pour ce changement de thème Deon Meyer ne s’est pas ménagé.
La parole tourne entre les personnages. L’histoire d’Amanzi est relatée par les différents acteurs de l’aventure.
L’excellence nait de la difficulté et Deon Meyer avec son dernier roman « L’année du Lion » en est la parfaite illustration.
Chapeau bas !

Quelques personnages,

Willem, « Le monde, maintenant…nous allons l’arranger, Nico, le raccommoder. Toi et moi. »
Nico, « J’avais treize ans quand j’ai tué deux hommes par colère envers le monde et envers mon père. »
Domingo, « …son sourire, ses yeux, toute sa présence me disent qu’il est létal. » dira de lui Nico.
Berryl Fortvin et les 16 enfants dans un camping-car, « C’est trop pour moi. »
Henni Laas, le pilote du Cessna 172, « …le vieux monde d’avant la Fièvre n’était pas forcément bon pour moi. »
Nero Dlamini, le psychologue, « Le fait d’avoir une raison de vivre et de survivre a un impact sur la longévité… »
Sophia Bergman, « Et si j’étais la seule qui restait ? »
Pasteur Nkosi Sebego, « …je craignais le Seigneur. »
James Rankin, l’êvèque chef du groupe anglican.
Jacob, Birdie, Lizette, Mecky Zulu, Trunkenpolz, James, la KTM, Ravi, Jacob, Melinda, Cairistine, Abraham, les COpS…

« Les gens ont fait beaucoup de tort à la terre. Je me demande, n’est-ce pas la Terre qui aurait envoyé la Fièvre ? »
Si vous avez un peu de fièvre, pas de panique ce doit être un rhume d’automne, à moins que… Bon le p’tit Duc reste sous la couette, on ne sait jamais…
@ Bientôt à Vanderkloof,





1 commentaire:

  1. Merci pour cette découverte; J'aurais plus penser à un livre autobiographique en lisant le résumé, je sais pas pourquoi.

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